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Sauvegarde Dem 2

Dem'
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Date d'inscription : 09/04/2019
Sauvegarde Dem 2 Dim 18 Aoû - 22:19

Les étapes qui précèdent une rentrée scolaire s’enchaînent les unes après les autres. Suite à mon examen médical, je suis allé rencontré le directeur, histoire qu’on soit sur la même longueur d’onde et de me rappeler quelques points important de leur établissement. J’étais reparti avec encore plus de paperasse, des livrets sur l’école, les enseignements proposés, des statistiques, histoire que je n’oublie pas dans quel établissement je suis tombé. Une fois rentré j’ai tout déposé sur la table, le soir je m’étais fais engueulé par Roderick car j’avais laissé traîné. Je commençais à l'apprécier le flic mais par moment je suis à de deux de l’envoyer chier. Mais comme je ne le connais pas encore très bien, je ne sais pas comment il pourrait réagir.

Il s’était écoulé presque une semaine depuis et me revoilà de retour à l’académie. Cette fois je devrais faire face à plusieurs personne et pas seulement Mat l’infirmier. D’ailleurs est ce qu’il serait là ? Aucune idée. De ce que j’ai pu comprendre ça serait tout le corps enseignant pour une de ces réunions pédagogiques. Cependant en vue de l’endroit, ça m’étonnerait qu’il n’y ai pas seulement une feuille avec de jolies couleurs, mais plutôt un discours du directeur, un diapo de 35 à 40 slides. Je m’ennuie déjà.

Je passe les gilles de l’établissement et je remarque que le parking réservé aux professeurs est bien plus plein que les autres jours. A chaque pas que je fais je m’enferme dans cette bulle sans défauts et d’où je donnais l’air d’être un mec respectable. Non pas que je joue un double jeu où que j’ai une double personnalité...quoique. Bon pas à un stade psychiatrique, mais disons que je sais très bien dissocier ma personne quand je suis au travail et dans ma vie privée. Et entre les deux il y a différents paliers en fonction de la personne que j’ai en face de moi, et de mon niveau de confiance.

Cela faisait un moment que je ne l’avais pas accordé comme j’ai pu le faire à une époque, cela a engendré une baisse de personnes faisant partie de mon entourage. D’où la possibilité de déménager si loin pour travailler. Malgré mon tempérament j’espérais au fond pouvoir commencer une nouvelle vie sur tous les niveaux. Mais avant de m’investir dans quoique ce soit de trop sérieux je comptais bien profiter des plaisirs de la vie. Il est assez rare de tomber sur des personnes assez ouvertes d’esprit pour ne pas fuir devant un unijambiste. Combien de fois mes compagnons se sont volatilisés parce que je ne pouvais pas tout faire comme un mec normal.

Passons, ce n’était pas la sphère adéquate pour penser à ce genre de chose. Surtout que je mettais un point d’honneur à ne pas me rapprocher de mes collègues. Combien de fois je voyais des personnes quitter leur boulot car une aventure s’était mal passée sur leur lieu de travail. Hors de question de me faire pourrir la vie, donc pas de mélange entre les deux sphères.
Plus j’avance plus je rencontre du monde. Je salue d’un signe de tête et d’un simple “ Bonjour “ pour le moment. J’arbore un léger sourire pour ne pas me montrer trop froid. chose qu’on me reprochait assez souvent à mes débuts. Mon regard étant assez dur, il fallait que je contrebalance avec un sourire. Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour qu’on vous foute la paix.

J’arrive à la salle où se passera la réunion. Un premier coup d’oeil et je repère des petits groupes, des préférences, des sourires et de rires qui en disent long. La plupart se connaissent, ce qui n’est pas surprenant. Ce genre d’école, à mon humble avis, évite de renouveler chaque année leur corps enseignant. Au risque de perdre leur notoriété et de faire jaser les ragots.
Avant de m’engager dans une quelconque discussion, qui je parie, sera interminable. Je m’avance vers un buffet où est disposé diverses boissons et mets à déguster. J’attrape une tasse avec le logo de l’académie et je me serre un café. Mon meilleur allié pour affronter tout ce monde. Je repose ensuite mon regard acier sur les diverses silhouettes présentes, bien entendu que des hommes. Une assez grande tranche d’âge visiblement. L’académie serait elle de cette politique à prendre quelques enseignants jeunes pour qu’ils soient au plus près de leurs élèves ? Un pari risqué.

Un accent me titille les oreilles. Aussitôt je cherche sa provenance. Une tête blonde, d’à peu près mon âge, en est l’origine. Je ne serais donc pas le seule à faire partie de la jeune génération. Ce qui n’était pas pour me déplaire, je n’aimais pas les vieux croûtons qui sont persuadés d’avoir fait le monde. Et bien pourquoi pas commencer par là, évitons d’attendre qu’on vienne à moi. Je préfère faire le premier pas dans ce genre de cas.

- Excusez moi, vous êtes russe ?

Si j’avais su parler cette langue je lui aurais même demandé dans le dialecte en question.
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Re: Sauvegarde Dem 2 Dim 18 Aoû - 22:19

Nayden


L’un des jours tant redoutés était arrivé. Certes, il ne s’agissait pas là de la rentrée officielle mais ce coup-ci, Nayden passerait le portail du pensionnat en tant que professeur. Fini le statut d’étudiant, le voilà entrant dans la vie d’adulte, la vie active et responsable. Du moins c’était le genre de tableau qu’on avait tendance à décrire. Et ça le bouffait de l’intérieur. Stress ? Pression ? Peur de l’échec ? Sûrement un mélange de tout qui ne l’avait pas vraiment aidé à trouver le sommeil la nuit dernière. Le russe voulait bien faire les choses, frisant l’envie de perfection à chaque fois qu’il préparait un de ses futurs cours ou qu’il rencontrait un collègue enseignant. Il allait falloir se détendre un peu Monsieur Valamir !

C’était avec une mine affreuse qu’il s’était levé et avait tenté de dissimuler son manque évident de sommeil à coup de café et autres produits tonifiants pour la peau. Ce qui fonctionna réellement, au final, fut le message plein de tendresse que lui envoya Hans pour lui souhaiter bon courage en ce jour de pré-rentrée. Le petit allemand avait un pouvoir magique quand il s’agissait de calmer et rassurer Nayden. Si son intervention ne lui retira pas tout le stress de la situation, ce fut toutefois un peu plus léger que le blond put rejoindre ses collègues quelques heures plus tard. Il fut l’un des premiers à arriver dans le salon des profs d’ailleurs. Trop peur d’arriver en retard…

Nayden n’arrivait pas en terrain inconnu. Il avait déjà croisé la plupart des professeurs ici présents, ayant assisté à leurs cours sur les bancs du pensionnat. La différence étant qu’il enseignerait à leurs côtés désormais. Il y avait également quelques nouvelles têtes dans l’équipe. Des professeurs tout juste diplômés ou, au contraire, d’autres qui trainaient déjà plusieurs années d’expérience derrière eux mais qui venaient de se faire muter à St Adams. Soit. Le blond fit des efforts pour s’ouvrir aux autres, comme il avait l’habitude de le faire. Parler l’aidait à gérer son stress. C’était lorsqu’il se retrouvait enfermé dans le silence malgré lui que le malaise se faisait davantage sentir. Le pauvre en fit d’ailleurs l’expérience. Il y avait quand même un gouffre entre la nouvelle génération et les professeurs enseignant depuis plus longtemps. Une méthodologie différente, une façon de voir le métier à l’extrême opposé de la sienne. Le slave s’éclipsa poliment et s’enfuit vers le buffet, espérant noyer son stress dans la première boisson qui se présenterait à lui. Du café, encore. Arf.

Échangeant quelques brèves politesses avec un professeur qui lui souhaitait la bienvenue, Nayden fut capté par une voix qui lui était totalement inconnue. Tournant la tête pour plonger son regard dans celui de son mystérieux interlocuteur, il se confirma à lui-même que c’était bien à lui qu’on venait de poser la question. Le collègue qui lui faisait face était inconnu au bataillon. Le slave haussa un sourcil puis lui adressa un sourire poli.

- Bonjour ! Effectivement je suis russe, j’ai un accent si prononcé que ça ? Je m’appelle Nayden Valamir, professeur de littérature. Enchanté…monsieur..?

Il lui tendit la main en l’interrogeant quant à son identité, curieux de savoir quelle matière enseignait cet homme. S’avançant d’un pas pour ce faire, il n’eut pas le temps de repérer la trace de jus de fruits au sol et glissa dessus, le faisant partir en avant. Si le blond put se rattraper sans gravité grâce à la main tendue de son collègue, le café pour sa part eut la bonne idée de quitter son verre pour aller embrasser leurs deux chemises et se répandre au sol.

Mayday ! Mayday ! Mayday !

Le blond se mit instantanément à pâlir en voyant le résultat et reposa sa tasse désormais vide sur le buffet. Vint ensuite le changement de couleur immédiat pour virer au rouge confus. Non, pas ça. Pas dès le premier jour ! Autant sa chemise, il se fichait royalement de la tâcher, mais pas celle des autres !

- Je suis désolé !! J’ai glissé ! Oh mon dieu, attendez, je vais vous aider à nettoyer tout ça. Pardon ! Vraiment pardon je ne sais pas ce…

Il avait l’air fin comme ça tiens, en plus d’attirer les regards des plus vieux qui affichaient cette moue caractéristique pouvant signifier : Aaaah les petits nouveaux !

Nayden, toujours complètement confus, attrapa plusieurs serviettes de papier pour éponger le sol avant de se mettre à chercher dans les tiroirs. Le but étant de venir en aide à la pauvre chemise de son interlocuteur. N’importe quoi, une éponge propre, une torchon, quelque chose qu’il puisse humidifier pour la passer sur le tissu imbibé de café ! Il se mit même à jurer dans sa langue maternelle, livrant une véritable bataille acharnée pour sauver son honneur et celui de son collègue. Quoi que passer directement aux toilettes serait plus simple…
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Re: Sauvegarde Dem 2 Dim 18 Aoû - 22:20

On peut dire que ma première rencontre avec ce blond russe fut assez...humide, et pas dans le sens que vous pourriez penser.

Mais avant cela je tiens à remarquer qu’il est bien plus rayonnant que la plupart des professeur qui nous entoure. A force d’enchaîner les années certains deviennent renfermés et aigris, on les remarque facilement. Ils sont prostrés dans un coin, les mains dans le dos ou les bras croisés, complètement fermés à la discussion. Ils vous foudroient du regard dès que vous avez l'audace de les prendre en ligne de mire. Ils vous gardent à distance car ils n’approuvent pas votre façon d’enseigner car ils ne connaissent que leur méthode archaïque et dépassée.
Vraisemblablement je n’ai pas un avis très objectif, car certains étudiants apprécient ce genre d’enseignement, ayant besoin d’être encadrés et suivis de près. Cependant quand on est critiqués sans cesse alors que nos résultats sont là, ça devient de plus en plus épuisant et on perd patience envers ce genre de collèges.

Donc ce Nayden serait plus un allié dans ce lieu que je ne connaissais pas, pour une nouvelle année. Bien que je tienne mes distances avec la plupart de mes collègues, celui-ci semble plutôt normal, voire sympathique.
Le sourire qu’il affiche est assez convaincant et je me détends un peu.

- Non votre accent est très bien mais j’aime bien deviner d’où ils proviennent. J’ai un faible pour ceux originaire de l’est.

Je viens lui rendre sa poignée de main avec un sourire poli.

- Cleeve Holden, enchanté. Professeur de musique et chant. C’est ma première année parmi vous. Et vous, vous enseignez ici depuis qu…

Mais avant que je ne puisse finir ma phrase, voilà que je reçois cette vague d’humidité. Une odeur de café me chatouille les narines, ce qui me donne l’identité de la boisson que Nayden venait d’étaler sur nos vêtements respectifs. Ma jauge de sympathie envers lui commence à être revus à la baisse. Cependant avant que je ne m’efface de sa vue, je croise son regard vraiment désolé. Ma mauvaise humeur est immédiatement tuée dans l’oeuf et je prends une profonde inspiration.

- Ce n’est rien ne t’en fais pas. Ca arrive à tout le monde, le stress de la rentrée.

J’esquisse un sourire et l’arrête alors qu’il commence à m’éponger. Je dépose mon gobelet et je fais de même avec le sien.

- On a encore un peu de temps avant que la réunion commence, on peut faire un saut aux toilette. Je connais un remède magique. Dans le pire des cas je pourrais fermer ma veste dessus. Et je peux te tutoyer ?

Je le suis ensuite en sortant de la salle tout en lui faisant le listing des ingrédients dont j’aurais besoin pour sauver nos chemises.
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Re: Sauvegarde Dem 2 Dim 18 Aoû - 22:20

Nayden


Voilà comment faire mauvaise impression dès le premier jour : renverser son café sur la chemise immaculée de votre collègue que vous ne connaissez pas encore. Nayden s’attendait au pire suite à ce long silence succédant la catastrophe. Il devait déjà le détester non ? Cette idée provoquait une panique furieuse dans l’esprit du jeune russe qui ne savait pas quoi faire pour se rattraper. Si faire des pieds et des mains lui permettait de remonter le temps et éviter cette foutue trace de jus sur le sol, assurément le slave le ferait sans hésiter. Mais la réalité était qu’il ne pouvait pas changer le passé, alors il serra les dents, sincèrement confus, attendant la longue liste de reproches de son comparse.

Cependant, Cleeva lui afficha un sourire et lui proposa plutôt de filer aux toilettes pour rattraper les dégâts. Nayden cligna légèrement des yeux, ne sachant pas si le professeur ne lui en tenait réellement pas rigueur ou s’il faisait face à une façade. Difficile à dire vu qu’il ne connaissait en rien la personnalité du professeur de musique. Se passant une main gênée dans ses mèches blondes, il acquiesça et abandonna son gobelet désormais vide pour suivre son collègue. Bien évidemment, il continua de se confondre en excuses sur la route. Et bien évidemment, après un tel épisode, ils allaient pouvoir se tutoyer sans soucis.

Passant la porte des toilettes, Nayden jeta un rapide coup d’œil sur les lieux afin de s’assurer qu’il n’y avait personne d’autre. Réflexe purement psychologique parce qu’il ne voulait pas expliquer à une tierce personne ce qu’il s’était passé, et donc s’humilier davantage par la même occasion. Reposant ses iris noisette sur la chemise de Cleese, un soupir lui échappa à nouveau.

- Désolé, je suis complètement stressé. J’ai pas fermé l’œil de la nuit et je dois me foutre une pression monstre… En fait, c’est ma première année. Il y a quelques mois, je marchais dans les couloirs en tant qu’étudiant et maintenant je suis prof. Désolé que tu en fasses les frais.

Suite à cet aveu sur un ton qui traduisait sa gêne, Nayden retira sa veste et déboutonna sa chemise pour la retirer également. Pas vraiment pudique, il dévoila ainsi à Cleeve sa carrure et ses muscles saillants ainsi que ses tatouages. Dans le bas de son dos, il y avait un corbeau en plein vol faisant face à une colombe dans la même position. Au dessus des deux oiseaux trônait une très jolie poupée matryoshka colorée, typique de celles que l’on voyait en Russie. Le blond fit couler l’eau dans l’un des lavabos et vint humidifier la grosse tâche de café sur le tissu fin. Elle avait l’avantage d’être fraîche donc elle devrait être facile à enlever. De même pour Cleese. Ce constat le consola un peu.

- Si jamais ça part pas malgré tout, je te paierais une nouvelle chemise. On fera du shopping ensemble comme ça !

Il osa un léger rire pour détendre l’atmosphère mais surtout pour se détendre lui-même avant de tourner la tête vers son collègue pour voir où en était rendu le sauvetage de chemise.
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Re: Sauvegarde Dem 2 Dim 18 Aoû - 22:20

Après réflexion, quoi de mieux qu’une tasse de café renversée pour crever l’abcès, certes je m’en serais bien passé mais autant pas en tenir rigueur tout de suite sinon je n’avais pas fini.

Nous voilà donc dans les toilettes des hommes...mais en fait il ne devait avoir que des toilettes hommes. Même si en soit cette particularité qui faisait cette ville ne me faisait ni chaud ni froid, certaines subtilités allaient me faire tiquer plus d’une fois. Mais par contre si tous les hommes de cette ville étaient foutus comme ce professeur de littérature, je ne disais pas non.

En effet même si j’avais une certaine ligne de conduite, je ne pouvais pas nier ce que j’avais sous le nez. Le blond prenait soin de lui, c’était une évidence, sa gentillesse presque naïve mêlée à ce corps, il devait faire des ravages. De plus c’était sa première année en tant que professeur. J’esquisse un sourire, ça va lui faire tout drôle de se faire draguer par des étudiants, assis là où il était l’année passée. Mais bon après tout je ne le connais que depuis 10 minutes, ça se trouve je me goure complètement.

- Respires, ce n’est qu’une chemise, et ça nous fera une anecdote à raconter autour de la machine à café. Ou alors quelque chose de plus graveleux si tu veux embarrasser les collègues, ce qui en soit est assez marrant à faire. Surtout avec des professeurs qui ont déjà de la bouteille, mon dieu mais jamais prononcer le mot orgie, sinon tu es le pire des salaud.

Je ne peux m’empêcher de lâcher un rire, repensant à cette discussion avec une enseignante vieille comme le monde. Cette charmante dame avait 5 enfants, à l’entendre elle n’avait jamais vu un pénis de sa vie, donc c’était une gentille cigogne qui lui avait apporté ses morpions. Je me souviens que son cours était très intéressant.

J’imite donc Nayden en retirant d’abord ma veste puis je déboutonne ma chemise tâchée. Les taches d’encre du russe n’avaient pas échappées à mon attention, ce qui ravivait mon envie...non, plutôt mon questionnement, quant à m’en faire faire un. Pour le moment je suis vierge de toute trace externe ou de piercing, la seule marque de vie que je possède est une balafre qui me cisaille l’abdomen en diagonale. L’une des pointes disparaît sous la ceinture, ce qui attire l’oeil mais ceux qui s’y sont aventurés ont vite pris la poudre d'escampettes quand j’enlevais mon pantalon. Bref.

Me voilà moi aussi penché au dessus d’un évier avec mon vêtement, frottant la tache en question. Du shopping...oula, le russe avait mal joué sa carte.

- Pour une chemise tu plaisantes ? Surement pas, mais un café je veux bien.

J’affiche un sourire un peu plus joueur. C’était le maximum que je pouvais faire sur le lieu de travail, se montrer gentils et un peu amusant, mais c’est tout, sinon bonjour les galères. Hors de question de me voir inviter dans les soirées after school je ne sais où. Si je devais sortir, autant aller dans un vrai bar, avec une scène et un micro si possible.

- Ca va bien se passer tu verras, ne te laisse pas bouffer. Surtout si certains te connaissent en tant qu’étudiant. Mais dis moi, Jane Austen ou Emily Brontë ?

J’étais un peu obligé de lui demander, on est forcément obligé de demander cela à un professeur de littérature. C’est comme si à moi il me demandait : Hans Zimmer ou John Williams ?

- Au fait tu te les fais faire où tes tatouages ? Il y a un bon tatoueur en ville ?
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